mercredi 30 janvier 2013

Le Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique

J'ai visité hier la salle, avec Renaud (metteur en scène), Manon (cadreuse) et Zoé (photographe).
Du coup petite présentation du CNSAD.



On l'appelle plus souvent le Conservatoire, ou bien le Cons'. Il se trouve 2 rue du conservatoire. Il faisait partie à l'origine du Conservatoire de Musique et Déclamation fondé en 1795. C'est seulement en 1946 que la musique et la déclamation sont séparés et le Conservatoire National d'Art Dramatique reste dans la rue du conservatoire. 

Depuis 1991 c'est un établissement d'enseignement supérieur placé sous la tutelle du ministère chargé de la culture. Le CNSAD a pour mission principale de dispenser un enseignement spécialisé de l'art dramatique, au titre de la formation supérieure et de la formation continue. Cet enseignement comprend les connaissances théoriques et la maîtrise pratique nécessaires à l'exercice du métier de comédien.

Daniel Mesguich en est le directeur depuis 2007.

Sa bonne réputation s'explique notamment par la sélection sévère à l'entrée, et par la grande qualité de ses enseignants. 

On y trouve deux types d'enseignement : la classe et l'atelier. La classe d'interprétation (héritage d'une longue tradition) permet à l'élève de se confronter à l'enseignement d'un maître. La formation y est essentiellement individuelle. Les ateliers d'interprétation initient les élèves à différentes pratiques du jeu. La formation y est avant tout collective.
Les cours:
  • l'interprétation
  • le masque
  • l'improvisation
  • la danse
  • le taï chi
  • le chant
  • l'escrime
  • la diction
  • la dramaturgie
  • l'histoire du théâtre
  • la culture générale artistique
  • le mouvement scénique



Le défilé aura lieu en salle Louis Jouvet, dont voici quelques photos (photographe: Zoé Bihan).



dimanche 20 janvier 2013

Lily Verda

Voici la présentation de la styliste Lily verda.


*Pourquoi t'es tu lancée dans la couture? Est-ce un choix depuis toujours? un hasard?
J'ai un peu la couture dans les gènes! Ma grande tante travaillait comme petite main chez Balmain avant d'ouvrir sa boutique de création et retoucherie. J'ai passé mon enfance à traîner dans ses pattes, à bricoler des vêtements pour mes Barbies et à trier ses milliers de boutons par ordre de préférence. Une de mes tantes était styliste également. Cette envie de travailler dans la mode s'est déclarée très tôt et après avoir accompli la formalité de passer mon baccalauréat général, je me suis inscrite dans une école de mode.


*Quelle formation as-tu?
J'ai donc passé mon bac littéraire avec option Arts Plastiques puis j'ai obtenu mon diplôme de Styliste Modéliste à l'école de mode parisienne FORMAMOD. C'est une école pas si connue que ça mais qui est vraiment très professionnelle.

*Peux-tu nous présenter ton univers? tes inspirations?
Mon univers s'inspire énormément d'époques révolues. J'aime reproduire les silhouettes ultra féminines et glamour issues du passé tout en y ajoutant une touche de contemporanéité. J'aime  tout particulièrement les gardes robes de 1890, celles des années folles, et celles des pin up!




Si j'étais un artiste ? Renoir
Si j'étais un architecte ? Guimard
Si j'étais un monument international ? Le Kremlin
Si j'étais un monument parisien ? La Tour eiffel (euh, ça fait un peu prétencieux là, non?! lol)
Si j'étais une couleur ? le rouge
Si j'étais un manga ? Gunnm
Si j'étais un roman ? Le Parfum de Patrick Süskind
Si j'étais une chanson ? I wanna be loved by you de Marilyn Monroe
Si j'étais un type de musique ? le rock'n'roll, celui des années 50
Si j'étais un instrument de musique ? une guitare électrique
Si j'étais un film ? Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
Si j'étais un superhéro ? Wonderwoman, juste pour son look, lol
Si j'étais un vêtement ? une nuisette qui se porterait aussi bien le jour que la nuit
Si j'étais un tissu ? du plumetis





Photos: Pauline Franque et Fanny Dussol

mercredi 9 janvier 2013

The Japan Hime

Voici notre nouvelle créatrice, elle présente sa marque The Japan Hime, et nous la retrouverons au défilé avec une collection entièrement steampunk:


"Déjà depuis petite j’ai toujours dessiné et créé toutes sortes de choses tout en étant toujours un peu dans « mon monde ». Ma mère étant à l’époque de par son métier dans le milieu, je l’accompagnais dès mon plus jeune âge lorsqu’elle se rendait à son lieu de travail, d’ailleurs d’aussi loin que je me souvienne j’ai cousu mon premier bouton à 4 ans, travail que m’avait donné ma mère afin de m’occuper ! C’est ainsi qu’en la regardant travaillé et en étant à ses côtés que j’ai peu à peu appris au fil des années à confectionner des vêtements. C’est vers 17 ans que j’ai réellement commencé à créer de grosses pièces, à façonner une identité et quelque temps après à créer la marque.



Je ne me cantonne pas à un style en particulier car je suis un peu touche à tout et j’aime créer en fonction de mes envies, néanmoins il y a toujours une part de romantisme dans mes créations. Je m’inspire de plusieurs choses : de la mode japonaise moderne mais également de tenues « d’époques », de la mode londonienne, des mangas ou alors des films que j’ai vu, de photos, des univers fantastiques et imaginaires….
J’aime les pièces uniques et originales qui mettent un peu de fantaisie dans notre paysage."